Introduction

Issu de la culture orale, le mythe d’Orphée était à l’origine raconté par les aèdes grecs dans l’Antiquité. Les textes d’Ovide et de Virgile ont permis aux différents artistes ayant repris le mythe de s’appuyer sur une trace écrite, tous proposant une version différente. Reconnu comme l’un des mythes les plus représentés dans les arts, Orphée est un thème inépuisable dont on s’inspire encore aujourd’hui. Ces réécritures sont extrêmement variées et contribuent à l’évolution de la légende orphique dans le temps.

Référence de nombreux auteurs, le mythe fut beaucoup exploité en littérature, notamment dans les poèmes d’Apollinaire (Le Bestiaire ou Cortège), le livre de Pascal Quignard Tous les matins du monde, ou encore Les Contemplations de Victor Hugo.

Mais un mythe se doit d’être mis en image, et la peinture est sûrement la représentation d’Orphée la plus répandue. Les peintres comme Delville, Moreau, Corot, Chagall, Poussin et bien d’autres lui ont fait traverser les siècles, en apportant toujours une certaine nouveauté au mythe, dans la technique utilisée, le choix de la scène représentée, etc.

La musique, un des thèmes principaux qui émane de la légende Orphique, va à travers l’opéra ainsi que les ballets, proposer son interprétation du mythe. On connaît le célèbre opéra-bouffe d’Offenbach « Orphée aux Enfers », ainsi que l’opéra de Willibald Gluck « J’ai perdu mon Eurydice ».

Le cinéma, plus tard, interprète également le mythe d’Orphée à plusieurs reprises. C’est dans les oeuvres de Jean Cocteau et Marcel Camus que ce dernier connaît de multiples transformations : le mythe est modernisé, Orphée devient un personnage du XXème siècle.

En quoi le mythe d’Orphée est-il éternel ?

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